Mercredi 30 mars « Iran, Israël : vers un Moyen-Orient sans armes nucléaires ? » Patrice Bouveret

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Le mercredi 30 mars 2016 à 20:00 (« Lieu de la conférence : Salle Multimédia, Rue Léo Lagrange à Clermont-Ferrand »)

NB: Contrairement à nos habitudes cette conférence aura lieu un mercredi et non un jeudi

Si l’on veut vraiment mettre un coup d’arrêt à la prolifération nucléaire au Moyen-Orient, il faut sortir du deux poids deux mesures. Pourquoi Israël a droit à la bombe et pas les autres pays ? Poser cette question souligne toute l’absurdité de l’attitude actuelle, car ce qui alimente la prolifération et le risque d’une guerre nucléaire dans cette région du monde est bien la possession par Israël de cette arme de destruction massive.

Patrice Bouveret est journaliste, co-fondateur et actuel directeur de l’Observatoire des armements, centre d’expertise indépendant crée en 1984 à Lyon (69). Leur objectif est d’étayer les travaux de la société civile sur les questions de défense et de sécurité et ce, dans la perspective d’une démilitarisation progressive.

Dans le cadre de l’Appel du 26 avril de la Compagnie théâtrale Brut de béton production, en partenariat avec AFPS 63, Puy-de-Dôme Nature Environnement, ATTAC 63, LDH 63

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Jeudi 30 avril 2015 : « La mémoire de la Nakba en Israël » (Thomas Vescovi)

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Le 30 avril 2015 à 20:00 (Amphi 2 – 29 Boulevard Gergovia, U.F.R. Lettres, Langues et Sciences Humaines, 63000 Clermont-Ferrand, France )

Plusieurs dizaines d’années après sa création, l’Etat d’Israël s’est doté d’une loi punissant la célébration de la Nakba, nom que les Palestiniens donnent à l’expulsion des trois quarts d’entre eux entre 1947 et 1949. C’est dire combien cet événement pèse dans la mémoire des deux peuples. En analysant les mécanismes de refoulement de cette mémoire, l’étude nous plonge au coeur de la mentalité juive israélienne, et nous montre que la paix au Proche-Orient est impossible sans un accord sur l’histoire.

Thomas Vescovi est diplômé de l’Université Paris VIII, il travaille notamment sur la société juive israélienne, ses relations avec la société palestinienne, et son rapport à l’histoire.

Partenariats : UFR LLSH, SUC, Radio Campus 63, Éditions Acratie, Ville de Clermont-Ferrand, Librairie « Les Raconteurs d’Histoires », Les Amis de l’Huma 63Amis Monde Diplo 63, AFPS 63

 

Jeudi 11 Juin 2015 : « Le sionisme en questions » (Pierre Stambul)

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Le 11 juin 2015 à 20:00 (Amphi 2 – 29 Boulevard Gergovia, U.F.R. Lettres, Langues et Sciences Humaines, 63000 Clermont-Ferrand, France )

La guerre qu’Israël mène contre le peuple palestinien avec son cortège de nettoyages ethniques et de crimes de guerre n’a commencé ni en 1967, ni même en 1948. Elle remonte au début du XXe siècle quand les sionistes ont commencé leur conquête coloniale. Les « solutions » comme les accords d’Oslo qui ont voulu éviter d’aborder les questions vives (occupation, colonisation, apartheid, racisme …) ont définitivement échoué. Il est clair aujourd’hui qu’il s’agissait alors d’une grande illusion.

La question du sionisme est centrale comme l’était celle de l’apartheid quand il a fallu imaginer un autre avenir pour l’Afrique du Sud.

Le sionisme est à la fois une fausse réponse à l’antisémitisme, un nationalisme, un colonialisme et une manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives. Il est aussi une idéologie prétendant transformer les anciens parias de l’Europe jugés inassimilables en colons européens en Asie. Parce qu’il a gommé les différences idéologiques, le sionisme a abouti au gouvernement de type OAS qui gouverne aujourd’hui Israël.

Cette idéologie n’est pas seulement criminelle pour les Palestiniens, elle n’offre aucune issue pour les Juifs qu’elle met sciemment en danger et qu’elle voudrait pousser à être traitres ou complices.

Sans dépassement ou rupture avec le sionisme, aucune paix juste n’est envisageable.

Pierre Stambul est membre de l’Union Juive Française pour la Paix dans laquelle il exerce ou a exercé de nombreuses responsabilités. Il est l’auteur de « Israël/Palestine, du refus d’être complice à l’engagement » (ed. Acratie, 2012).

Partenariats : UFR LLSH, SUC, Éditions Acratie, Ville de Clermont-Ferrand, Librairie « Les Raconteurs d’Histoires », Les Amis de l’Huma 63Amis Monde Diplo 63, BDS 63,  AFPS 63

Jeudi 14 novembre 2013 : Julien Salingue « Israël, un Etat d’apartheid ? »

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« Israël, un Etat d’apartheid ? »

La démarche consistant à se demander si l’Etat d’Israël peut être qualifié d’Etat d’apartheid n’est pas idéologique mais scientifique : elle se fixe pour principal objectif d’enrichir le champ des études consacrées au conflit opposant Israël aux Palestiniens. Il s’agit d’observer une réalité maintes fois étudiée, mais en modifiant le point de vue, c’est à dire le point depuis lequel on voit. La mise à l’épreuve du concept d’apartheid, notion juridique définie en droit international, permet en effet de jeter un regard nouveau sur la politique d’Israël à l’égard des Palestiniens, et de sortir des approches dites « équilibrées », avatars idéologique de la fiction du « processus de paix ». L’une des principales caractéristiques de l’apartheid, un terme qui signifie, en afrikaans, « séparation », est la dimension institutionnalisée des discriminations. Il ne s’agit donc pas de s’intéresser prioritairement aux conditions de vie ou au vécu des Palestiniens, mais de se concentrer sur ce qui réglemente ,norme et organise ce vécu, à savoir les politiques, réglementations et législations israéliennes. La démarche adoptée n’est cependant pas strictement juridique, puisqu’elle consiste, à observer et collecter des faits, à les organiser sous forme d’objets de connaissance et à les analyser en les confrontant à l’idéal-type « d’apartheid ».

Julien Salingue est Doctorant en sciences politiques à l’université Paris 8. Ses recherches portent sur le mouvement national palestinien et sur les dynamiques politiques, sociales et économiques en Palestine.

Partenaires : UFR LLSH, SUC, Editions l’Harmattan, AFPS ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITE 63

Pour écouter la conférence, cliquer ici.